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Plafonner les salaires est une perte de temps, d'énergie et d'argent, selon Eddy Almeida

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Toronto – Le premier vice-président/trésorier du SEFPO est à Queen’s Park ce lundi pour mettre en garde le gouvernement Ford au sujet de sa législation qui bafoue les droits à la négociation collective des travailleurs du secteur public, et qui pourrait être encore un autre gâchis exorbitant.

« Le changement climatique. La médecine de couloir. L’écart salarial entre les sexes. Le coût élevé des logements et les niveaux sans précédent d’endettement personnel. Voilà des questions urgentes sur lesquelles le gouvernement devrait se focaliser », a déclaré le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, qui s’adressera au Comité permanent des affaires gouvernementales à Queen’s Park, ce lundi 4 novembre.

« Au lieu de cela, le premier ministre Ford poursuit sa guerre contre les travailleurs, en particulier contre les femmes et les services qu’elles procurent. Comme il le fait avec sa guerre absurde contre la taxe carbone, il va gaspiller du temps, des efforts et certainement beaucoup d’argent des contribuables dans des batailles juridiques contre les travailleurs – de l’argent qui pourrait être utilisé pour maintenir et même renforcer les services », a déclaré Eddy Almeida.

« Ce gouvernement lance une autre attaque virulente alors qu’il avait promis d’adopter une nouvelle approche après son bannissement des cinq derniers mois. Malheureusement, plutôt que d’annuler son programme de réductions d’impôts des sociétés qui coûte plusieurs milliards au trésor public, ce premier ministre préfère s’attaquer aux droits des travailleurs de première ligne, dont la majorité sont des femmes », a ajouté Eddy Almeida. « J’ai un message pour vous monsieur Ford : notre syndicat luttera jusqu’à la fin de votre mandat incohérent à Queen’s Park. Et croyez-moi : il prendra fin un jour. Andrew Scheer pourrait peut-être vous dire comment ça marche en Ontario. »

S’il était adopté, le projet de loi 124 plafonnerait l’augmentation des salaires des travailleurs du secteur public de première ligne à un pour cent par an pendant trois ans. En établissant « des périodes de modération de trois ans différentes », il pourrait avoir des retombées sur la négociation collective pendant des années après les prochaines élections provinciales.

« Qui sait ce que sera la situation économique en 2025 ou 2026? Comment cela peut-il être juste ou même raisonnable? », a demandé Eddy Almeida. « Étant bien placé pour préparer des budgets, je peux affirmer que faire de l’économie politique avec une boule de cristal est un jeu de dupes. »

« C’est l’argent du peuple. Et c’est scandaleux que ce gouvernement le gaspille pour remplir les poches d’avocats de Bay Street grassement payés pendant une soi-disant période de consultation », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Tout cet exercice n’était rien d’autre qu’un véritable cirque – un qualificatif qui est loin d’être usurpé. L’argent gaspillé dans tout ce cirque est de l’argent qui aurait pu aller dans les services essentiels de première ligne. »

Eddy Almeida et Smokey Thomas ont tenu à préciser qu’il n’existe aucune véracité dans l’affirmation du gouvernement selon laquelle les salaires du secteur public ou le déficit sont hors de contrôle.

« Le déficit et les augmentations salariales du secteur public sont bien moins élevés que ce M. Ford continue de répéter », a ajouté le premier vice-président/trésorier du SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « Le déficit de l’Ontario est deux fois moins élevé que ce que prétendait le premier ministre, et les statistiques de son propre gouvernement montrent que les augmentations salariales dans le secteur public ont été plus basses que l’inflation durant les huit des 10 dernières années. »

« La vérité, c’est important », a ajouté Eddy Almeida. « Si M. Ford refuse d’admettre volontairement les faits à Queen’s Park, le SEFPO le forcera à assumer les faits devant deux tribunaux. Et c’est le tribunal de l’opinion publique qui montrera la porte à son équipe lors des prochaines élections. Les années passent très vite en politique, alors ne prenez pas trop l’habitude d’abuser des avantages financés par les contribuables. Nous n’avons pas déclenché cette bataille, mais nous ne ferons pas marche arrière non plus. La négociation collective ou la gouvernance par l’intimidation : c’est le peuple ontarien qui aura le dernier mot. »

Renseignements :

Warren (Smokey) Thomas, président du SEFPO, 613-329-1931

Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO, 289-439-2135

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