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Journée internationale de la femme

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Autonomisation des femmes –Autonomisation de l'humanité : Imaginez!    

On a fêté pour la première fois la Journée de la femme en 1908, alors que l'Union internationale des ouvriers et ouvrières du vêtement pour dames tombait en grève et que les travailleuses protestaient contre leur exploitation sur le marché de l'emploi et l'inégalité entre les sexes. La Journée internationale de la femme est devenue une fête internationale commémorant les accomplissements économiques, politiques et sociaux de toutes les femmes.

Le 8 mars de chaque année, femmes, hommes et enfants célèbrent la Journée internationale de la femme.

L'Organisation des Nations Unies choisit chaque année un nouveau thème pour célébrer les droits de la personne et abolir les luttes des femmes partout à travers le monde. Le thème choisi cette année par l'ONU est Autonomisation des femmes – Autonomisation de l’humanité : Imaginez! S'inspirant de la 4e Conférence mondiale sur les femmes qui a eu lieu à Beijing en 1995, la campagne invite les gens du monde entier à imaginer un monde dans lequel l'égalité entre les sexes serait une réalité, un monde dans lequel les femmes et les filles pourraient exercer leurs libertés, leurs choix et leurs droits, tels que celui d'être à l'abri de la violence et de gagner un salaire égal pour un travail de valeur égale. La campagne vise à promouvoir l'action visant à remédier aux lacunes.

En 2014, nous avons été témoins de progrès énormes en ce qui concerne la promotion de l'égalité des femmes. Le Comité provincial des femmes a vivement applaudi les modifications proposées pour le programme d'éducation sexuelle en Ontario, qui enseignerait aux enfants les causes de l'inégalité entre les sexes et de la violence faite aux femmes, et leur permettrait de mieux comprendre ce qu'est une relation saine et le consentement. Les femmes du Nouveau-Brunswick se sont mobilisées pour faire abolir le Règlement 84-20, qui refusait des fonds à l'avortement et restreignait l'accès des femmes aux services de santé génésique dans la province.

Dans le cadre de la campagne intitulée « Are You Up for Debate? » (Êtes-vous prêts à en parler?), les militants demandent à nos dirigeants du fédéral d'aborder les questions touchant les femmes, telles que la prise de mesures pour mettre fin à la violence, améliorer l'accès des femmes aux débouchés économiques en mettant à leur disposition des logements et services de garde d'enfants abordables, ainsi que la mise en œuvre de politiques d'immigration équitables, et la reconnaissance du rôle fondamental que jouent les femmes pour susciter des changements sociaux positifs. Des femmes tout ce qu'il y a de plus ordinaires luttent contre une culture qui accepte et autorise le harcèlement et la violence sexuels. Des célébrités portent fièrement le titre de « féministe ».

Toutefois, malgré tout le chemin parcouru, notre vision est loin d'être réalisée. Les réactions indésirables qu'occasionnent le mouvement et le militantisme féminins au nom des droits de l'homme nous préoccupent gravement. Certains de nos dirigeants fédéraux se montrent réticents à ouvrir le débat sur la condition des femmes. Dans certaines régions, les femmes n'ont toujours pas accès à des services de santé génésique respectueux de leur sécurité et de leur dignité. Nous vivons dans un monde où s'affiche de plus en plus une culture de harcèlement sexuel et de viol. Les femmes racialisées, autochtones, immigrantes et trans continuent de faire face à des niveaux de violence sans précédent, à des taux de chômage de plus en plus élevés et à des emplois de plus en plus précaires, ainsi qu'à un accès aux services d'éducation, services de santé et sociaux qui laisse à désirer.

Selon des organismes autochtones, métis et des Premières nations de tout le Canada, plus de 1 200 femmes et filles autochtones ont disparu ou ont été assassinées depuis 1980. Dans une récente entrevue, notre premier ministre Stephen Harper a dit que « honnêtement, ce n'est pas vraiment dans notre ligne de mire… Les ministres fédéraux continueront de dialoguer avec ceux et celles qui sont concernés par cela ».

Une loi récemment promulguée par le gouvernement fédéral, le projet de loi C-36, engendre également la violence contre les travailleuses du sexe et recrée les préjudices subis par les travailleuses du sexe avec les lois précédentes, qui criminalisaient la prostitution. Le projet de loi isole, criminalise et refuse les droits et libertés fondamentaux aux travailleuses du sexe, visant de façon disproportionnée les femmes noires, indigènes, migrantes et trans, et les travailleuses du sexe sur la rue.

En dépit de nos luttes constantes, ne perdons pas notre vision d'un monde où les femmes se tiennent tête haute aux côtés des hommes, dignes, respectées et autonomes. Perdre espoir, c'est perdre courage, et nous sommes plus forts et plus grands quand nous luttons pour le changement.

C'est possible. C'est réalisable. Faisons en sorte que ça se réalise.

Angela Bick Rossley, présidente

Comité provincial des femmes

Événements de la Journée internationale de la femme à travers la province :

Joignez-vous au CPF pour célébrer les accomplissements des femmes au travail, dans la communauté et à la maison en assistant aux événements suivants :

Événements de la JIF à Toronto :

Événements de la JIF à Ottawa :

  • https://www.sefpo.org/evenement/evenements-journee-internationale-femme-ottawa

JIF Hamilton : Déjeuner Norma Berti :

  • https://www.sefpo.org/evenement/journee-internationale-femme-dejeuner-a-hamilton

JIF Thunder Bay :

  • https://www.sefpo.org/evenement/thunder-bay-international-womens-day-breakfast

JIF Kenora :

  • https://www.sefpo.org/evenement/journee-internationale-femme-2015-a-kenora

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