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Le récent fiasco de CyberSanté... une autre indication qu'il faut ramener le travail privatisé dans le secteur public – SEFPO

La Lutte Contre La Privatisation
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TORONTO – Le versement par le gouvernement de 26,9 millions de dollars à une entreprise privée pour du travail qui n'est même pas terminé est une autre preuve que la province doit ramener le travail imparti au privé à l'intérieur du secteur public, a dit le président du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario.

« Que l'on parle d'analyses médicales en laboratoire ou de l'entretien des autoroutes, la privatisation a un bien piètre bilan en Ontario, mais il y a quelque chose de spécial à propos de la sous-traitance de la technologie de l'information », a ajouté Warren (Smokey) Thomas. « Du gâchis de la firme Andersen Consulting, il y a 20 ans, au désastre du Système automatisé de gestion de l'aide sociale (SAGAS), cette année, la privatisation de la TI s'est faite synonyme de promesses rompues et de coûts supplémentaires.

« Ce travail doit être fait à l'interne », a-t-il encore dit. « Aucun doute que le secteur public peut faire le travail mieux et moins cher que ces entreprises privées. »

Thomas a fait ces remarques après la décision d'un arbitre, la semaine dernière, d'ordonner à CyberSanté de verser 26,9 millions de dollars à un entrepreneur pour du travail fait sur un registre en ligne pour les patients diabétiques, en dépit du fait que le travail n'ait jamais été terminé et que le registre n'ai jamais été utilisé.

« La sous-traitance des services de TI a explosé ces dernières années, sous le régime libéral, et ce, en dépit du fait que le rapport de leur consultant établissait que les entrepreneurs privés coûtaient deux ou trois fois plus cher que ce qu'il en aurait coûté de faire faire le travail à l'interne, par les fonctionnaires », s'est plaint Thomas.

Le gouvernement doit rétablir sa capacité de gestion et d'exécution des projets de TI, a dit le président du SEFPO.

« La sous-traitance se traduit par la mise à pied de mes membres », a-t-il déclaré. « Lorsque vous licenciez du personnel, vous perdez de l'expertise, et quand vous perdez de l'expertise, vous perdez la capacité de superviser les sous-traitants », a-t-il encore dit. « Quand les gestionnaires ne savent pas ce qu'ils achètent, et les sous-traitants savent qu'ils ne savent pas, les problèmes commencent.

Ma solution est simple : ramener le travail à l'interne. »

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