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Malgré les tactiques antisyndicales de l'employeur, les travailleurs de LifeLabs à Toronto et Oshawa adhèrent au SEFPO

Toronto – Malgré la campagne antisyndicale de leur employeur, près de 100 travailleurs de LifeLabs à Toronto et Oshawa ont voté en faveur d’une adhésion au SEFPO. 

« Je félicite toujours nos nouveaux membres, bien sûr, mais ces travailleurs méritent des éloges et une reconnaissance supplémentaires pour leur courage et leur détermination. Ils ont fait face à une des compagnies les plus antisyndicales que j’aie jamais vues, et maintenant ils ont gagné », a dit le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas.

« Du directeur général Charlie Brown à ses cadres, LifeLabs recourt à tous les stratagèmes possibles pour empêcher ses travailleurs d’exercer leur droit constitutionnel d’adhérer à un syndicat : intimidation, fausses informations et entraves juridiques désespérées à chaque tournant », a ajouté M. Thomas. 

« Mais ces travailleurs ne se sont pas laissé berner par toutes les fanfaronnades et le baratin de l’employeur et ont voté Oui en faveur du SEFPO. C’est un grand jour pour eux, et c’est un grand jour pour notre syndicat. Nous sommes encore plus forts avec eux. » 

Les nouveaux membres du SEFPO qui travaillent à la société privée de collecte d’échantillons et de tests de dépistage sont coursiers, préposés, répartiteurs et employés de la salle du courrier. Un groupe semblable de travailleurs de LifeLabs à Mississauga et Richmond Hill ont voté pour rejoindre le SEFPO en mai dernier; toutefois, pour des questions de procédure mineures, la société LifeLabs bloque le décompte de leurs votes. C’est la dernière d’une longue liste de tactiques d’antisyndicalisme utilisées par l’entreprise. 

Après que ses employés de la région de Barrie aient adhéré au SEFPO, en 2017, les dirigeants de LifeLabs ont formé une « équipe d’intervention tactique » pour intimider et empêcher ses employés de Toronto, bon nombre des femmes racialisées, de se joindre au SEFPO. Et l’an dernier, les dirigeants ont suspendu le président de la section locale du SEFPO représentant les travailleurs de Barrie.   

« Les gens de partout en Ontario dépendent des travailleurs de première ligne de la société LifeLabs, surtout pendant cette pandémie. Ils risquent leur vie pour nous protéger, mais l’entreprise les attaque lorsqu’ils cherchent à obtenir des salaires décents et la sécurité d’emploi », a déclaré Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier du SEFPO. « Les cadres supérieurs devraient passer moins de temps à harceler leurs employés et plus de temps à mettre un terme aux énormes atteintes à la vie privée qui les ont si souvent mis dans une position délicate. »

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931

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