L'OPSEU/SEFPO demande la fin du harcèlement envers les travailleurs de première ligne à la prison de London

Toronto – Le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, demande la fin des menaces et des manœuvres d’intimidation graves à l’égard des travailleurs correctionnels du Centre de détention d’Elgin-Middlesex (CDEM), disant que la raison doit prévaloir durant le déroulement du processus d’enquête.

« L’OPSEU/SEFPO soutient le droit des gens de manifester, a déclaré le président Thomas lors d’une conférence de presse organisée par le syndicat, mais nous ne pouvons tolérer ni les menaces ni les actes d’intimidation envers les travailleurs de première ligne. Toutes les parties doivent prendre du recul et laisser les organismes d’enquête faire leur travail, et non pas spéculer sur la base de commérages venant de la prison ».

Depuis le 17 juillet, le personnel correctionnel du CDEM a fait face à de nombreuses menaces de la part de membres de bandes de motards hors-la-loi, à la suite du décès d’un détenu à la prison de London et d’une série de reportages sans preuves. Le syndicat demande au ministère du Solliciteur général d’intervenir.

« Nous avons demandé à la solliciteure générale de prendre des mesures immédiates pour protéger le personnel correctionnel de première ligne et dénoncer les menaces et le harcèlement vicieux de la part de ces bandes de motards criminalisées », a ajouté Smokey Thomas. « Personne ne devrait faire l’objet de menaces de violence lorsqu’il se rend au travail, en particulier les personnes qui mettent leur vie en danger pour protéger les autres et nos communautés. Soulignons ici le fait que la ministre a répondu en partie à nos préoccupations. »

Le coprésident du Comité des relations employés-employeur pour le ministère (CREEM), Chad Oldfield, a fait remarquer que le personnel des services correctionnels travaille déjà dans un environnement stressant et dangereux.

« Les travailleurs correctionnels, y compris nos membres du CDEM, occupent certains des emplois les plus difficiles en Ontario », a déclaré Chad Oldfield. « En plus de travailler dans des environnements extrêmement dangereux, nous travaillons dans des installations qui sont chroniquement sous-équipées et en manque de personnel, et ce depuis des années. Le ministère doit prendre un autre engagement financier à long terme pour s’attaquer aux conditions et aux niveaux de dotation en personnel au CDEM et dans tous les établissements de la province. »

Le syndicat, qui représente quelque 9 000 travailleuses et travailleurs correctionnels, dit que ces personnes dévouées travaillent dans les services correctionnels parce qu’elles ont à cœur de protéger leur communauté et de la garder en sécurité.

« Les membres du personnel qui travaillent dans nos prisons font partie de la communauté », a déclaré le premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida. « Un décès sur le lieu de travail les frappe également durement – c’est une tragédie qu’ils ressentent aussi. Mais malgré les traumatismes et les difficultés, ils continuent d’aller au travail. Ils ont continué à travailler durant la crise de la COVID, tout au long de la crise des opioïdes et bien avant. »

« Il est temps que le ministère fasse aussi son travail », a ajouté Eddy Almeida. « Qu’il passe à l’acte pour les travailleurs de première ligne et les détenus et qu’il mette fin à la crise dans les services correctionnels une fois pour toutes ».

Renseignements : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931
opseucommunications@opseu.org

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