L’OPSEU/SEFPO demande à la province d’augmenter le revenu vital des personnes qui vivent avec une invalidité

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Toronto – Les dirigeants de l’OPSEU/SEFPO demandent à la province de revoir leur stratégie de réduction de la pauvreté en mettant l’accent sur l’offre d’un revenu de subsistance décent aux personnes handicapées.

Depuis l’annonce de la nouvelle stratégie de réduction de la pauvreté, il y a un an, les membres de l’OPSEU/SEFPO qui travaillent au ministère des Services à l’enfance et des Services sociaux et communautaires (MSESSC) ont exprimé leur inquiétude au sujet du plan. Bien que la province prétende que son plan réduira la pauvreté, les dirigeants de l’OPSEU/SEFPO font remarquer qu’il ne prévoit pas un revenu supérieur au seuil de la pauvreté.

« Le coût de la vie a augmenté régulièrement chaque année », a déclaré le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Bien que nous soyons heureux de constater une augmentation des taux ailleurs, pour refléter cette réalité, comme le salaire minimum par exemple, le programme d’assistance sociale de l’Ontario n’a pas vu d’augmentation depuis des années. Des milliers d’Ontariens vivant avec une invalidité sont limités dans leur aptitude à travailler et à prendre soin d’eux-mêmes et n’obtiennent pas assez d’argent pour survivre. Il est temps de faire ce qui est juste et de s’assurer que les personnes qui vivent avec une invalidité reçoivent un revenu de vie convenable. »

Le syndicat déclare que le taux de prestation des programmes d’aide sociale de l’Ontario, y compris du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), d’Ontario au travail (OT) et du Programme d’aide aux enfants atteints d’une déficience grave (ACSD), est resté le même depuis 2018 et tout au long de la pandémie.

Eduardo (Eddy) Almeida, premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, a fait remarquer qu’en n’assurant pas un revenu décent aux personnes handicapées, le plan ne fait que perpétuer la discrimination soutenue dont font l’objet les personnes bénéficiant de l’aide sociale.

« Aucun programme d’aide sociale ne devrait laisser ses bénéficiaires au-dessous du seuil de la pauvreté », a déclaré M. Almeida. « Les personnes qui ne sont pas en mesure de travailler ont droit à la même dignité et au même respect que toutes les autres. Les taux de prestation qui les maintiennent dans la pauvreté ne font que renforcer la stigmatisation dont sont victimes les personnes handicapées et les empêchent de participer pleinement dans leurs communautés. »

Susan Fournier, présidente du Comité des relations avec les employés du Ministère de l’OPSEU/SEFPO pour le MSESSC, s’est dite inquiète que le plan d’emploi de la stratégie de réduction de la pauvreté consistant à sortir autant de bénéficiaires que possible de l’aide sociale ne tienne pas compte de l’expérience de vie des personnes handicapées et des obstacles à l’emploi auxquels elles font face.

« La stratégie de réduction de la pauvreté actuelle n’est pas adaptée à la situation des bénéficiaires de l’aide sociale », a déclaré Madame Fournier. « Aucune stratégie d’emploi ne peut réussir à long terme sans une base de vie solide, y compris un logement abordable, la garde des enfants et les transports. »

« Le gouvernement prétend que préparer ces bénéficiaires à un emploi les aidera à sortir de la pauvreté; toutefois, sans ces bases essentielles, la stratégie est futile », a-t-elle ajouté. « Le résultat est que les bénéficiaires de l’aide sociale ont besoin d’un revenu minimum vital. »

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931, opseucommunications@opseu.org

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