Toronto – À la veille de la Journée mondiale de l’eau, le président de l’OPSEU/SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, et le Cercle des Autochtones de l’OPSEU/SEFPO mettent au défi les dirigeants politiques de l’Ontario d’adopter le projet de loi 286 du député provincial Sol Mamakwa, la Loi de 2021 sur le droit inhérent à de l’eau potable saine.
De nombreux peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis de l’Ontario n’ont pas d’eau potable depuis des années. La Première Nation de Neskantaga dans le Nord-Ouest de l’Ontario est soumise à un avis de faire bouillir l’eau depuis le 1er février 1995. Il est toujours en vigueur aujourd’hui.
Le projet de loi 286 obligerait le gouvernement provincial à consulter les détenteurs des droits communautaires des Premières Nations et à établir les mêmes normes de qualité d’eau potable dans les réserves des Premières Nations de l’Ontario que dans toutes les autres collectivités de la province, y compris pour les personnes qui vivent et travaillent dans les réserves. La province serait également tenue de soumettre ces normes au gouvernement du Canada, accompagnées d’une demande afin de les constituer en règlements fédéraux.
« J’exhorte tous les partis à travailler ensemble pour adopter le projet de loi 286 avant la fin de cette session législative », a déclaré le président Thomas. « Il est essentiel que les gouvernements du Canada et de l’Ontario mettent un terme à leurs querelles de compétence et travaillent ensemble pour distribuer de l’eau potable, saine et salubre dans toutes les réserves des Premières Nations. »
En plus de leur demander d’adopter cette loi, le premier vice-président/trésorier de l’OPSEU/SEFPO, Eduardo (Eddy) Almeida, exhorte tous les partis et leurs candidats à faire en sorte que l’accès à une eau potable et saine dans les réserves des Premières Nations occupe une place importante dans les programmes électoraux.
« J’encourage tous les candidats à souligner les mesures concrètes que prendront leurs partis pour veiller à ce que tous les avis de faire bouillir l’eau et de ne pas boire l’eau puissent être levés et que toutes les communautés autochtones de l’Ontario aient accès à une eau potable et saine », a déclaré Eddy Almeida. « Et j’encourage tous les membres de l’OPSEU/SEFPO à leur demander de rendre des comptes ».
Dans le cadre de son engagement à trouver des solutions à la crise de l’eau et de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, l’OPSEU/SEFPO organise un Sommet de l’eau de deux jours pour les membres. Le Comité de la campagne de l’eau du Cercle des Autochtones de l’OPSEU/SEFPO lancera une campagne d’action et de sensibilisation pour remédier aux inégalités concernant l’accès à une eau propre et saine dans les communautés autochtones.
« Assez, c’est assez – il est désormais temps d’agir, le temps des paroles est révolu », a déclaré Paige Malcolm, présidente du Comité de la campagne de l’eau du Cercle des Autochtones de l’OPSEU/SEFPO. « L’accès à l’eau potable et à l’assainissement de l’eau est un besoin élémentaire et un droit fondamental de la personne. C’est honteux que nous n’ayons pas tous accès à une eau potable et saine – en Ontario et partout au Canada. Mais le Cercle des Autochtones de l’OPSEU/SEFPO continuera la lutte et à sensibiliser le public tant que cette situation perdurera. »
Renseignements : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931; OPSEUCommunications@opseu.org