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Le SEFPO promet d’engager des poursuites pour recouvrer les paiements d’équité salariale dus par Intégration communautaire Tillsonburg

Tillsonburg (Ontario) – Le syndicat représentant les employées d’Intégration communautaire Tillsonburg menace d’engager une action en justice en raison du refus de l’organisme de verser les rajustements salariaux au titre de l’équité salariale exigés par la loi.

Intégration communautaire Tillsonburg doit 784 632,23 $ à 232 travailleuses, en sus des intérêts. Tandis que le montant dû à chaque personne dépend de leurs états de service, l’organisme doit près de 9 000 $ à un certain nombre d’employées de longue date. L’organisme devait faire les paiements au plus tard le 14 janvier 2016.

Dans une lettre datée d’hier, les conseillers du Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario (SEFPO) déclaraient que le syndicat poursuivra Intégration communautaire Tillsonburg en justice s’il ne paie pas d’ici au 15 février.

« Le SEFPO n’acceptera pas qu’Intégration communautaire Tillsonburg continue d’ignorer les dispositions de la Loi sur l'équité salariale », disait la lettre.

La loi, entrée en vigueur en 1988, exige des employeurs ontariens qu’ils identifient les cas de discrimination salariale fondée sur le sexe et les corrigent en effectuant un paiement.

Dans le cas d’Intégration communautaire Tillsonburg, le SEFPO et l’organisme avaient convenu, en avril 2016, dans le cadre d’une réunion préparatoire du Tribunal de l'équité salariale, de régler leur dette dans les soixante (60) jours. L’employeur n’a fait aucun paiement depuis et, en janvier 2017, il a informé le syndicat qu’il n’avait aucune intention de payer.

« Ce n’est pas souvent que je vois un tel mépris à l’égard de la loi et une dévalorisation délibérée tant du travail des femmes que de la prestation des soins », a déclaré le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas. « Il est temps qu’Intégration communautaire Tillsonburg, et tous les employeurs qui ne se conforment pas, réalisent que l’équité salariale, ce n'est pas quelque chose de facultatif. » 

« Il s’agit ici de reconnaître le droit humain fondamental des femmes à un salaire égal pour un travail d’égale valeur. Nous devons arrêter de traiter les femmes comme de la main-d'œuvre à bon marché. »

Pour plus d’information : Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931