Ce mois de janvier, informez-vous sur la maladie d'Alzheimer et sur ce qu'elle est pour vous

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Quelque 747 000 Canadiens vivent avec une maladie neurodégénérative, et la maladie d’Alzheimer en est la forme la plus courante. Cela signifie que presque chaque famille au Canada a été ou sera éventuellement touchée par une maladie neurodégénérative ou démence.

Vu qu’il n’existe aucun moyen de prévention garanti, nous risquons tous et toutes de recevoir un jour un diagnostic de démence. Et tandis qu’aucune cure et aucun moyen de stopper la maladie n’existe encore, certains traitements en soulagent les symptômes.

Le mois de janvier est le Mois de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer. C’est donc le moment idéal de mieux comprendre la maladie et d’en prendre davantage conscience. La sensibilisation est essentielle parce que ceux qui ne savent pas qu’ils vivent avec une démence n’essaieront d’obtenir ni les médicaments qui pourraient freiner la progression de la maladie ni les soutiens sociaux disponibles.

Vu que les personnes qui vivent avec une démence ne reconnaissent souvent pas la maladie, c’est de notre devoir de savoir en identifier les signes précurseurs chez les personnes qui nous sont chères. Les pertes de mémoire représentent le symptôme le plus fréquent et le plus évident, mais il faut également surveiller les signes de confusion, sautes d’humeur et difficultés de communication, entre autres.

La stigmatisation est un défi de taille avec la maladie d’Alzheimer, comme avec toutes les autres formes de démence. Les idées fausses peuvent conduire à un déni de la réalité ou à la conviction que ces signes font partie du processus de vieillissement normal. Ce qui serait une erreur. D’autre part, l’isolement, qu’il soit forcé ou imposé à soi-même, peut conduire à la dépression et accélérer le rythme d’évolution de la maladie.

Nous ne devons jamais identifier une personne à sa maladie, quelle qu’elle soit. Le faire conduit à renier son individualité et son aptitude à continuer de contribuer à la société. Le caractère unique d’une personne peut finir par se dissimuler derrière une série d’étiquettes et de termes médicaux. Ce qui pourrait nuire à sa volonté et à son aptitude à prendre en charge les changements associés à la maladie.

Nous tenons à féliciter tous les membres du SEFPO qui, que ce soit dans le cadre de leur travail ou de leur vie personnelle, prennent soin de personnes qui vivent avec une maladie neurodégénérative, travaillant à prolonger leur vie et à en améliorer la qualité.

Toutefois, nos membres et tous les Ontariens ont besoin de l’aide du gouvernement. Des fonds supplémentaires doivent être alloués aux soins à domicile. Faire en sorte que les personnes qui vivent avec une démence restent chez elles est bien à tous les points de vue, y compris financièrement. En effet, les soins en établissement sont beaucoup plus dispendieux que les soins à domicile. Et les résultats sont presque toujours meilleurs lorsqu’une personne reste entourée des êtres et des objets qui lui sont chers.

Au cours du mois, prenez le temps d’en apprendre plus sur la maladie d’Alzheimer. Il est important que vous vous informiez, parce que si un de vos proches reçoit un diagnostic de démence, vous voulez être en mesure de l’aider.

Solidairement,

Warren (Smokey) Thomas
Eduardo (Eddy) Almeida

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