Communiqués bannière

Selon M. Thomas, Doug Ford subira les conséquences de l’expulsion et du bafouage de députés provinciaux ruraux comme Randy Hillier

Facebook
Twitter
Email

Toronto – Le président du SEFPO, Warren (Smokey) Thomas, a déclaré que l’expulsion de Randy Hillier du caucus conservateur prouve bien que le premier ministre Doug Ford considère ses députés comme rien de plus que des pions sans valeur qu’on jette quand ils ne font pas ce qu’on leur dit.

Le renvoi de M. Hillier après qu’il ait été accusé d’avoir manqué de respect envers un groupe de parents d’enfants autistes est hypocrite, a dit le président Thomas.

« Si c’est une des raisons de son renvoi, pourquoi alors ne fait-on pas la même chose pour la ministre Lisa MacLeod et son chef de cabinet? », a ajouté M. Thomas. « Ils ont été incroyablement irrespectueux envers les familles d’enfants autistes et ils devraient tous les deux avoir été mis à la porte. »

Monsieur Thomas a déclaré que tout le monde connaît la véritable raison pour laquelle M. Hillier a été expulsé, et c’est qu’il a tenu tête à M. Ford et à ses intimidateurs d’arrière-ban.

« Je ne suis pas d’accord avec bon nombre des choses que M. Hillier dit, mais cette affaire montre clairement ce qui se passe à porte close dans la Nation Ford… soit on la ferme soit on est expulsé. »

Monsieur Thomas a trouvé risible que Monsieur Ford donne comme autre raison de l’expulsion de M. Hillier qu’il ne se présentait pas au travail et qu’il n’a pas un bon esprit d’équipe.

« Combien de jours le premier ministre lui-même a-t-il manqué la Période des questions lorsque les partis de l’opposition lui demandaient d’expliquer ses tentatives odieuses de nommer son copain Ron Taverner à la tête de la Police provinciale de l’Ontario? », a encore demandé le président Thomas. « Quel esprit d’équipe a M. Ford lorsqu’il oblige ses ministres à accepter la responsabilité de ses erreurs? »

« L’esprit d’équipe, ce n’est pas courir se cacher quand on a peur de répondre à une question et demander aux membres de son caucus d’applaudir comme des chiens savants. »

 Il se passe trop de choses en coulisses dans la Nation Ford, et les Ontariens ne sont pas tenus au courant, s’est plaint M. Thomas.

Par exemple, « Qu’est-il advenu de l’enquête sur l’allégation de vol par les conservateurs de l’information personnelle de dizaines de milliers d’Ontariens dans les ordinateurs de l’Autoroute 407? », a demandé M. Thomas. 

« Le silence en dit long. »

Pour plus d’information : 
Warren (Smokey) Thomas, 613-329-1931